Règle N° 1 : apprenons à vivre avec notre corps
Après l’acceptation, la deuxième étape de cette première règle est :
Estime de soi
Se porter de l’estime, c’est penser que vous êtes capable d’affronter les épreuves de la vie. C’est la pierre angulaire de votre psyché. Vous avez assis les fondations en acceptant votre corps, voyons maintenant l’estime de soi.
L’estime de soi et confiance en soi sont intimement liées. Si vous avez besoin de la développer, votre corps se chargera de vous aider, jusque vous soyez au bon niveau.
Si vous avez déjà une bonne estime de vous, votre corps restera inactif. Sinon, il va se manifester pour démarrer la leçon.
Cela peut prendre la forme d’accidents de parcours. Quoiqu’il en soit, votre corps vous enseigne que l’important n’est pas ce qui vous arrive mais ce qu’on en fait.
L’estime de soi se construit en trois temps :
- Identifier l’obstacle.
- Détecter votre véritable nature.
- Passer à l’action, renforcer vos capacités ou passer à autre chose.
L’estime de soi est une vertu fragile, il faut la nourrir régulièrement. C’est une petite flamme qu’il faut entretenir, pour qu’elle continue de briller.
Respect
Respecter son corps, c’est ne rien négliger qui puisse contribuer à son bien-être. Il n’existe pas de formule standard, c’est à chacun de trouver ce qui convient à son corps. Connaître ses propres besoins est malaisé et notre éducation ne nous a pas entraîné pour cela. Il faut réapprendre.
Plaisir
Manifestation spontanée de la joie de vivre, cette émotion est aussi fréquemment réprimée. Si nous sommes attentifs aux messages de nos cinq sens, nous aurons la sensation d’être vivants. Il ne s’agit pas de se laisser dominer par nos émotions, mais au contraire de les laisser s’exprimer, de surfer avec et jouir de la vie en pleine conscience. Trouvez une activité qui vous procure du plaisir et exercez la chaque fois que vous en aurez envie.
Ce que j’en pense :
Cet aspect de la première règle touche un point sensible pour moi. L’estime de soi était un concept difficile car comme beaucoup d’enfants, j’étais très dépendant du regard des autres. Et les enfants sont cruels pour les enfants timides … bref, il m’a fallu construire cette estime de soi jour après jour. Les livres ont été là, depuis le début, pour piocher dans le passé des règles de vie, des explications, pour me connaître mieux afin de différencier ce qui était moi et les autres.
Il faut bien identifier l’obstacle , pour moi la timidité.
Le travail le plus important ensuite , mais c’est mon interprétation , est de détecter sa vraie nature. Cette recherche nous permet de descendre dans les profondeurs de notre âme et de remonter vers le ciel, vers la beauté et de valoriser ce que nous sommes réellement. L’estime de soi se renforce à ce moment là et la flamme se fait plus forte.
Enfin il faut passer à l’action et pour moi cela s’est traduit par mon implication dans les milieux associatifs , la recherche de métiers plus en exposition au public, ce qui m’a permis de tester, améliorer le contact avec les autres et me sentir bien, en accord avec mon corps et MON regard sur moi.
Et ne jamais oublier que c’est dans l’obscurité que vous pourrez voir cette petite lumière qui brille en vous .
Pour le respect et le plaisir , là aussi mon éducation judéo-chrétienne m’a plutôt poussé à tirer sur la corde, ne jamais se plaindre et délaisser le plaisir. Les années passant, j’ai heureusement trouvé sur mon chemin des gens qui m’ont aidé à retrouver ce sens du corps et du plaisir.
Et pour vous, quel est le point le plus important ? L’estime de soi est-elle acquise pour vous ? Respectez-vous votre corps, vous accordez-vous du plaisir?